11 étapes pour entamer une conversation quand on a rien à dire

août 30, 2016 0 commentaires

Comment engager la conversation ?


Il vous est déjà certainement arrivé de vous trouver en présence de personnes que vous connaissez peu (ou pas) et de ne pas savoir comment entamer la conversation. Parfois même cette situation se manifeste avec vos proches. Vous ne savez jamais quoi leur dire, les mots ne viennent pas.

A vrai dire, vous êtes à chaque fois mal à l'aise et anxieux. En effet, entamer une conversation pour apprendre à connaître quelqu'un ou rompre un silence pesant peut se révéler très stressant. Et surtout lorsqu'on a rien à dire.

Par exemple, vous prenez le métro avec une connaissance pour vous rendre à une exposition, et vous ne dites pas un mot sur le trajet de peur que cette personne ne vous juge. Et pour le peu que l'autre n'essaye pas lui-même d'engager la conversation, vous voilà tous les deux muets, ne vous adressant que des politesses. C'est franchement désagréable comme situation non ?

Si d'une manière générale, vous écoutez toujours les autres plus que vous ne parlez, cela veut dire que votre manque de conversation est la manifestation, le symptôme apparent d'un manque fondamental d'estime de soi. Derrière le fait de ne jamais rien avoir à dire ou ne pas savoir quoi dire, se cache un comportement de protection qui entraîne un mutisme.

Vous ne vous taisez ni parce que vous choisissez délibérément de vous taire, ni pour cultiver un certain mystère mais parce que vous estimez n'avoir rien d'intéressant à dire. Avant même de parler de vous, vous imaginez l'ennui de vos interlocuteurs. Du coup, vous préférez laisser la parole aux autres et vous retrancher derrière un silence prudent. Pas très pratique lorsqu'il s'agit de votre concubin ou d'un collègue de travail !

Alors avant de vous coller l'étiquette "d'incapable d'intéresser les autres" pour x raisons, jetez d'abord un oeil aux différents points qui vont suivre.

11 étapes pour entamer une conversation quand on a rien à dire


1. Se présenter si nécessaire

Si vous ne connaissez pas votre interlocuteur, briser la glace est très simple : ayez l'air abordable, dites-lui votre nom, tendez votre main et souriez.

2. Se servir de l’endroit ou de l'occasion

Regardez autour de vous et voyez s'il y a quelque chose d’intéressant à souligner. En reprenant notre exemple de début d'article avec le métro, vous pouvez commenter quelque chose que vous voyez : "C'est bien pratique le nouveau système d'annonce des prochaines rames !". Même si cela paraît banal ou futile, il suffit souvent de peu pour démarrer une longue conversation. Croyez-moi, j'en ai souvent fait l'expérience !

3. Poser une question ouverte

C'est à dire une question qui va nécessiter une réponse autre qu'un simple "Oui" ou "Non". La plupart des gens aiment parler d'eux-mêmes, il vous faut donc trouver un sujet pour les "lancer". Les questions ouvertes ont tendance à commencer par qui, quand, quoi, pourquoi, où et comment : "Qu'est-ce qui vous a poussé à venir ici ?", alors que les questions fermées ont tendance à commencer par un verbe : "Venez-vous souvent ici ?"

4. Apprendre à combiner les remarques générales avec des questions ouvertes

Parfois une remarque générale peut être maladroite ou hors de propos quand elle est exprimée toute seule. Il suffit alors de la combiner avec une question ouverte pour un effet maximum. Par exemple :

« C'est une belle écharpe, où l'avez-vous achetée ? ». Cela permet au propriétaire de l'écharpe de parler du jour où il est allé faire du shopping et de toutes ces choses drôles qui sont arrivées, par opposition à : « J'aime votre écharpe ! » ; « Merci ! » (fin de la conversation).

« Quelle incroyable course ! Quel est votre pilote préféré ? » Demander une opinion est particulièrement utile, car elle peut être suivie par la question ouverte classique : « Pourquoi ? »

5. Entretenir la conversation en bavardant

Cela permet de maintenir la conversation légère et simple, ce qui est particulièrement utile pour les personnes qui en sont encore au stade d'apprendre à mieux se connaître. Bavardez pour établir un rapport et trouver des points communs plutôt que de vous monter l'un contre l'autre pour un argument où vous vous tiendrez tête.

Bavarder englobe des sujets tels que la pluie et le beau temps, l'achat d'une voiture neuve, les rénovations de votre maison, le prix remporté par vos enfants dans un concours d'art, vos plans pour les vacances, votre jardin nouvellement planté, un bon livre que vous venez de lire, etc.

Par contre, bavarder exclut des sujets tels que la politique, la religion, l'arrêt du nucléaire, ou une critique de quiconque, et surtout pas l'hôte de l'évènement auquel vous êtes tous les deux présents.

6. Synchroniser

Une fois que votre interlocuteur commence à parler, suivez son signal pour poursuivre la conversation en douceur. Utilisez l'écoute active afin de refléter ce qu'il dit et de résumer ses sentiments éventuels.

Prononcez le prénom de la personne de temps en temps. Non seulement cela vous aidera à vous en souvenir, mais c'est un signe chaleureux de respect mutuel et d'appréciation.

Offrez des retours encourageants. Vous n'avez même pas besoin d’ouvrir la bouche la plupart du temps. Vous pouvez simplement hocher de la tête, dire "Ha-ha" ou "Oh" ou "Hmm", soupirer, grogner de façon conviviale, et faire de courtes déclarations encourageantes comme : "Vraiment ?" ; "Bon sang !" ; "Qu'avez-vous fait/dit alors ?" ; et "C'est incroyable !" ; etc.

Gardez votre langage corporel ouvert et réceptif. Acquiescez, établissez un réel contact visuel occasionnellement, mais sans fixer, et penchez-vous en direction de la personne. Placez votre main sur votre cœur de temps en temps, et touchez même la personne sur le bras si vous êtes quelqu'un de tactile.

Gardez de bonnes pensées à l'esprit. Restez intéressé par la personne et centré sur elle. Restez curieux plutôt que de vous renfermer sur vous-même. Notez chaque fois qu'une similitude ou un objectif commun surgit dans la conversation pour vous rappeler de l'intérêt de poursuivre la communication avec cette personne.

Souriez beaucoup et riez quand la personne fait un commentaire drôle. Ne forcez pas le rire, car c'est embarrassant plus qu’autre chose, souriez et hochez de la tête à la place.

7. Utiliser des mots d'ordre sensoriel

Comme par exemple "Voir", "Imaginer", "Sentir", "Dire", "Sens", etc., qui encouragent la personne à continuer de dépeindre une image descriptive dans le cadre de ses propos. Par exemple :

- Où vous voyez-vous dans un an ?
- Racontez-moi la fois où votre patron a vendu votre voiture sans s'en rendre compte.
- Quel est votre sentiment sur les fluctuations actuelles des marchés boursiers ?
- Que pensez-vous des nouveaux plans pour la rénovation du centre-ville ?
- Qu'imaginez-vous qu'il pensait quand il a demandé un salaire plus élevé que celui du patron ?

8. Etre conscient de son monologue intérieur

Quand vous sentez soudainement que vous n'êtes pas en mesure d'engager la conversation avec une personne, il est probable que vous vous dites des choses négatives. Vous avez peut-être peur d'être ennuyeux, pas assez bon, trop peu important, intrusif, gaspillant le temps de la personne, etc.

Vous pourriez également vous inquiéter de ce que la personne pense de vous, ce qui vous rend finalement bouche-bée. Se sentir embarrassé au cours d’une conversation n'est pas inhabituel, mais c'est improductif.

STOP ! Essayez de garder à l'esprit que tout le monde a ces doutes de temps en temps, mais qu'il est essentiel de les surmonter afin de s'engager dans des relations humaines.

Rassurez-vous sur le fait que l'autre personne ne vous juge pas. Même si c'est le cas, pensez "Et alors ?" et ne lui donnez pas la main mise sur votre vie.

9. Répondre de manière délicate à quelqu'un qui reste maladroit ou mal à l'aise en votre présence

Si votre interlocuteur apparaît renfermé et indifférent à la conversation, n'insistez pas trop. Essayez encore un peu avant de prendre la décision de passer à autre chose.

Gardez vos questions non-invasives, et assurez-vous de ne pas poser de questions auxquelles la personne préférerait ne pas répondre. Certains individus peuvent être très mal à l'aise à discuter d’éléments touchant leur personne.

Exemples : le poids, le manque de diplôme ou de qualification, l'absence d'un amour dans sa vie, etc.

Essayez d'être aussi délicat que possible à son égard même si vous ne la connaissez pas encore vraiment. Ne posez pas trop de questions si votre partenaire de conversation continue d'apparaître indifférent.

10. Maintenir l'équilibre

En tant que personne ayant engagé la conversation, la responsabilité vous incombe de maintenir l'élan. Que se passe-t-il donc quand votre interlocuteur commence à pratiquer l'écoute active et à vous poser à son tour des questions ouvertes ? Vous disposez de plusieurs options :

- Profitez de l’occasion offerte par la personne pour commencer à parler de vous-même. Tout en évitant de trop le faire. N'oubliez pas de garder la personne engagée avec des questions ouvertes et l'écoute active à la fin de vos propos.

- Détournez la conversation si vous préférez ne pas en être le centre d'intérêt. Dites quelque chose comme : "Eh bien, j'aime les livres de Harry Potter, et j'ai particulièrement aimé le dernier. Mais vous ne voulez pas m'écouter parler de moi toute la nuit ! Quels étaient vos moments préférés de la série Harry Potter ?"

- Répondez à une question par une question. Par exemple, vous pourriez répondre à "Comment avez-vous réussi à sortir si tôt ?" avec "Eh bien, comment avez-vous fait vous ?". Souvent, la personne sera tellement tentée de vous raconter son côté de l'histoire qu'elle oubliera vous avoir posé la question en premier !

11. S'entraîner à entamer des conversations

Vous pouvez vous sentir un peu maladroit au début, mais avec la pratique, il peut devenir facile de démarrer de bonnes conversations. Chaque fois que vous vous trouvez dans une situation où vous êtes appelé à converser avec d'autres, considérez la chose comme une partie de votre entraînement en cours, et notez vos progrès à chaque fois que vous essayez.

🔎 A lire également : Comment vaincre sa peur de parler en public ?

Autres points à ne pas négliger pour qu'une conversation se déroule au mieux


- Parlez avec clarté et confiance. Si vous marmonnez, cela rend la conversation beaucoup plus difficile.

- Détendez-vous. Il y a des chances que tout ce dont vous pouvez bavarder avec quelqu'un s'envolera très vite de son esprit. Il suffit de dire tout ce qui vous passe par la tête (ça c'est le truc que j'utilise le plus lorsque je me retrouve dans la situation), tant que ce n'est pas offensant ou vraiment bizarre, à moins, bien sûr, que la personne avec qui vous tentez de converser aime les choses bizarres :-)

- Ne soyez pas ennuyeux ! N'oubliez pas de varier vos propos et de faire un commentaire drôle de temps en temps.

- Si vous êtes timide, il est utile d'avoir pensé à un sujet ou deux à l'avance dont vous vous sentez à l'aise pour parler.

- Gardez en mémoire certaines choses amusantes que vous avez vues ou entendues tout au long de la journée. Par exemple, une parole drôle prononcée par quelqu'un, une activité amusante que vous avez pratiquée avec vos amis ou n'importe quoi d'intéressant. Cela peut constituer un sujet de conversation.

- Pour briser la glace, un compliment est toujours bon.

- Essayez de sourire souvent et d'être positif, ça aide vraiment.

- Il vous aidera de regarder la télévision, d'écouter des émissions de radio et ou de lire beaucoup (journaux, magazines, et/ou livres). Vous aurez ainsi une idée de ce qui se passe dans le monde.

- Suivez votre interlocuteur dans la conversation. S’il semble intéressé, poursuivez. S'il regarde par contre une horloge ou une montre, ou pire, recherche une stratégie pour s’éclipser, alors la conversation dure depuis trop longtemps.

- Rappelez-vous, peu importe à qui vous parlez, vous avez toujours quelque chose en commun. Nous devons tous composer avec la météo, nous apprécions tous la bonne nourriture et nous aimons tous rire. En cas de doute, il suffit de lui demander les raisons de sa présence. Par exemple, si vous rencontrez la personne à un arrêt de bus, demandez-lui où elle va. Si elle n'est pas de la ville, interrogez-la sur sa vie là où elle habite.

- Faites usage de "S'il vous plaît", "Puis-je", "Merci", "Pourriez-vous" quand quelqu'un est gentil avec vous et lorsque vous voulez quelque chose. Être poli montre de la maturité et de l'intelligence.

- Rappelez-vous que tout le monde ne souhaite pas discuter. Si la personne présente des signes de malaise ou perd de l'intérêt pour la conversation, vous ne devriez pas la déranger plus longtemps.

- Faites attention si vous utilisez des tonnes de "Euh… ". Cela pourrait rendre la personne à qui vous parlez mal à l'aise ou obligée de dire quelque chose. Au lieu de cela, parlez lentement et faites des pauses. Cela créera un peu de tension et rendra votre tout nouvel "ami" plus investi dans votre conversation.

- N'agissez jamais avec arrogance et ne prétendez jamais tout savoir lorsque vous discutez avec les gens.

- Ne faites jamais de commentaires négatifs sur la personne avec qui vous parlez ou quelqu'un d'autre, car vous ne savez pas s'il y a un attachement personnel à l’individu que vous critiquez.

- N'interrompez jamais une conversation entre deux ou plusieurs personnes. Attendez qu’elle se termine et dites alors quelque chose. La courtoisie est toujours de bon ton.

- Ne soyez pas trop invasif avec vos questions.

- Ne vous découragez jamais quand votre partenaire de discussion semble peu intéressé, qui sait, peut-être que la prochaine personne partage vos centres d’intérêt.

- Ne jurez pas, n'insultez pas, ne méprisez pas, n'utilisez pas d'orientations raciales, religieuses, sexuelles, et encore moins d'insultes sexistes en public. Jamais au grand jamais !

- Ne parlez jamais de votre situation financière en présence de votre nouvel "ami", surtout quand vous rencontrez une femme.

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Apprenez chacun de ces principes par coeur afin qu'il deviennent des réflexes dans votre vie de tous les jours. De cette manière, vous devriez parvenir à ne plus tomber "en panne d'inspiration" lorsque vous êtes en présence d'une personne et que vous n'avez rien à dire.

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